Nous sommes tous conscients de ces enjeux et de ces inquiétudes. Nous avons heureusement entendu des paroles pleines d'espoir. Lorsqu'on observe sur le terrain les évolutions du traitement de l'eau au cours de ces 25 dernières années, on peut constater un certain nombre de progrès. Des investissements ont été engagés et les élus ont pris conscience des rendements.
Pouvez-vous nous apporter des précisions sur la gouvernance et le financement ? L'idée d'une gestion par spécialisation thématique n'est-elle pas contradictoire avec le fait que les différentes gouvernances ne se parlent pas ? Ne serait-il pas plus intéressant que le département, qui a prouvé sa proximité, sa capacité d'intervention et sa légitimité sur beaucoup de sujets, porte la politique de l'eau et amène le débat pour susciter le dialogue ? Le département a énormément de compétences, y compris sociales et économiques. N'est-ce pas une piste de réflexion ?
Deuxièmement, concernant le financement, l'élu du Charolais que je suis fait appel au bon sens. Pourriez-vous nous dire, depuis dix ans, le nombre de kilomètres de réseau d'eau subventionnés par les agences de bassin ? Quelle amélioration du rendement a-t-on réalisée ?
On entend souvent parler d'un désengagement des agences dans des domaines qui étaient autrefois subventionnés et qui le sont plus aujourd'hui. Ne faudrait-il pas investir dans l'amélioration des réseaux pour économiser et être sobre ?
Enfin, avez-vous une opinion concernant le débat sur la compétence eau-assainissement entre les communes et l'intercommunalité ?