Monsieur le sénateur Chasseing, je partage votre analyse : le changement climatique en cours aura un impact fort sur notre agriculture. C’est pourquoi le précédent gouvernement a engagé un Varenne agricole de l’eau et de l’adaptation au changement climatique, afin d’évoquer les solutions face à ce défi. Une feuille de route a aussi été présentée par la Première ministre au mois de mars dernier. C’est bien une dynamique d’adaptation que défend le Gouvernement, avec un panel de solutions qu’il conviendra de mobiliser.
Les agences de l’eau et FranceAgriMer accompagnent financièrement l’adaptation de l’agriculture. Dans le cadre de France Relance, plus de 170 millions d’euros ont été dédiés à l’investissement dans les matériels d’irrigation plus performants, par exemple le goutte-à-goutte en arboriculture, le pilotage basse pression en grandes cultures, ainsi que les projets hydrauliques collectifs.
Plus globalement, nous avons construit ensemble trois piliers indissociables pour le Varenne agricole de l’eau et de l’adaptation au changement climatique : premièrement, se doter d’outils d’anticipation et de protection de l’agriculture face aux aléas climatiques, deuxièmement, renforcer la résilience de l’agriculture dans une approche globale, en agissant sur les pratiques agricoles et l’efficience de l’irrigation, troisièmement, accéder à une vision partagée et raisonnée de l’accès aux ressources en eau.