Madame la sénatrice Varaillas, nous devons disposer de solutions efficaces pour pallier le manque d’eau et le déficit structurel des nappes. Créées par la loi de 1964, les agences de l’eau sont un outil indispensable pour nos territoires : elles sont le bras armé permettant de mettre en œuvre une politique de l’eau qui réponde aux enjeux des territoires.
Je constate que le plafond annuel des taxes et redevances perçues par les agences de l’eau ne bouge plus depuis plusieurs années, ce qui implique de choisir entre des politiques aussi stratégiques les unes que les autres.
La maîtrise du plafond des redevances contribue également à la réalisation de l’engagement pris par le Gouvernement de maîtriser la fiscalité qui pèse sur les ménages. Pour autant, nous avons trouvé des marges de manœuvre budgétaires ces dernières années : avec le plan de relance à hauteur de 250 millions d’euros, puis avec l’augmentation, deux années consécutives, du plafond des dépenses de 100 millions d’euros. Nous avons ainsi obtenu une hausse de 50 millions d’euros pour l’année 2023 dans le cadre de la loi de finances pour répondre aux enjeux liés à la sécheresse de l’été dernier.
Par ailleurs, dans le cadre du plan Eau qui sera annoncé à la fin du mois de janvier, nous préparerons les prochains programmes d’intervention 2025-2030.
Madame la sénatrice, ne doutez donc pas de l’ambition du Gouvernement de doter les agences de l’eau de moyens suffisants pour répondre aux enjeux d’adaptation au changement climatique.