Madame la sénatrice Ventalon, je l’ai déjà souligné, les agences de l’eau sont des outils anciens qui sont indispensables à la mise en œuvre territoriale de la politique de l’eau. Soyez assurée que j’ai suivi avec attention la situation de l’Ardèche. Nous devons avoir des solutions efficaces pour pallier le manque d’eau et le déficit structurel des nappes.
Comme je l’ai indiqué en réponse à la question de Mme la sénatrice Varaillas, malgré l’engagement du Gouvernement à maîtriser la fiscalité qui pèse sur les ménages, nous avons trouvé des marges de manœuvre budgétaires ces dernières années – je les ai détaillées.
Je tiens aussi à rappeler que les agences de l’eau représentent presque 1 500 agents dans les territoires pour accompagner les projets. Dans le contexte que représente l’adaptation au changement climatique, j’ai été attentive à ce que ces agences disposent de moyens pour répondre aux attentes des collectivités territoriales.
En termes de moyens humains, la loi de finances pour 2023 maintient, comme pour 2022, le plafond d’emplois des agences de l’eau, après dix ans de baisse.
Concernant le financement de la biodiversité par les agences de l’eau, le Gouvernement entend aussi votre inquiétude. Je pense qu’il ne faut pas opposer biodiversité, grand cycle de l’eau et petit cycle de l’eau. Pour autant, je regarderai avec attention les propositions issues du rapport sur le financement de la stratégie nationale pour la biodiversité pour 2030.
Je vous le redis, dans le cadre du plan Eau qui sera annoncé à la fin du mois de janvier, nous devrons préparer les prochains programmes d’intervention 2025-2030 : ne doutez pas de l’ambition du Gouvernement de doter les agences de l’eau de moyens suffisants pour répondre aux enjeux de l’adaptation au changement climatique.