Monsieur le sénateur Bilhac, je crois en effet avoir déjà répondu à cette question dans mon propos liminaire. Le comité de suivi, présidé par M. le ministre du travail, Olivier Dussopt, se réunit deux fois par an pour accompagner les branches dans la revalorisation de leurs grilles salariales. Il se concentre naturellement sur le cas des branches qui n’ont pas procédé à une revalorisation depuis longtemps faute d’une dynamique suffisante ; je pense aux pompes funèbres ou aux casinos.
Je rappelle que nous avons pris de nombreuses mesures visant à favoriser le pouvoir d’achat. La loi de finances pour 2023 prolonge le bouclier tarifaire jusqu’au 30 juin 2023. La hausse des tarifs du gaz est limitée à 15 % à compter du 1er janvier 2023 et celle de l’électricité l’est à compter du 1er février 2023. Ces mesures ont un impact très concret sur le pouvoir d’achat de nos concitoyens. Ainsi, l’augmentation moyenne des factures sera de 25 euros par mois pour les ménages qui se chauffent au gaz, au lieu des 200 euros par mois sans le bouclier tarifaire. Pour les ménages se chauffant à l’électricité, l’augmentation sera de l’ordre de 20 euros par mois contre 180 euros sans le bouclier tarifaire.
Le comité de suivi vise évidemment un ajustement à l’augmentation du Smic, mais nous prenons aussi de nombreuses mesures en faveur du pouvoir d’achat des Français pour les accompagner dans cette période d’inflation.