Madame Catherine Morin-Desailly, concrètement, la seule chose que nous demandons à nos amis boulangers, c’est de se rendre sur le site dédié ou sur impots.gouv.fr et de se déclarer comme très petite entreprise, car les fournisseurs d’énergies ne connaissent pas leur qualité. À ce sujet, je rassure encore M. Jean-François Husson : je reçois EDF au minimum toutes les semaines avec Agnès Pannier-Runacher et Olivia Grégoire. Nous sommes donc en contact très régulier.
Les commerçants intéressés doivent ensuite indiquer qu’ils souhaitent bénéficier du tarif garanti à 280 euros en moyenne. Nous venons de modifier le formulaire à cet effet.
Ainsi, tous les contrats qu’ils auraient signés à 500 euros, 600 euros ou 1 000 euros le mégawattheure sont résiliés, et ils bénéficieront automatiquement de ce tarif de 280 euros. Il s’agit bien d’une protection massive.
En outre, je le répète, ceux d’entre eux pour lesquels cela ne suffit pas peuvent s’adresser au guichet unique et bénéficier de l’amortisseur électricité, qui réduit de 20 % l’augmentation de la facture, ainsi que du décalage du paiement des charges lorsque c’est vraiment nécessaire. Le maximum a donc été fait.
Restent les petites et moyennes entreprises et les entreprises de taille intermédiaire, lesquelles sont confrontées à la même augmentation des tarifs et sont exposées à la concurrence internationale. Pour citer un exemple très concret, j’étais il y a quelques jours à Charleville-Mézières, où j’ai visité une entreprise industrielle qui produit des plaques en aluminium pour refroidir les véhicules électriques. Or son acheteur, un constructeur automobile allemand, l’a menacé de se fournir ailleurs si elle augmentait ses prix.
Que peuvent faire ces entreprises confrontées à des acheteurs qui refusent de modifier leurs prix et à une augmentation des coûts de l’électricité ? Nous devons leur apporter des solutions et nous y travaillons. Nous n’entendons pas laisser cette crise énergétique affaiblir notre base industrielle.