Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, nous changeons d’année, mais les défis liés à l’actualité, eux, demeurent.
En ce début d’année où les cérémonies de vœux rythment nos soirées et nos semaines, nous sommes tous ici interpellés par les élus locaux, les professionnels des TPE, des PME et nos concitoyens sur la crise énergétique – non seulement sur ses conséquences, mais aussi sur la réponse politique et économique du Gouvernement.
Être entrepreneur requiert du sang-froid et beaucoup d’abnégation. La période actuelle en exige encore davantage. En effet, à l’image des boulangers de notre pays, parfois rares survivants du commerce de proximité dans nos territoires et particulièrement affectés par la hausse des coûts de l’énergie, de nombreux professionnels des TPE et des PME ne parviennent pas toujours à identifier le niveau d’aide dont ils peuvent bénéficier, et ils ne disposent pas toujours du temps nécessaire pour décrypter les différents dispositifs mis en place par le Gouvernement.
Ces dispositifs inédits, pertinents et adaptés gagneront à être rappelés collectivement au plus grand nombre.
Face à la désinformation et aux approximations, voire à la démagogie, pour que tout artisan ou boulanger de notre pays puisse bénéficier des aides considérables en vigueur et continuer de travailler avec davantage d’optimisme, je souhaite profiter de cette séance, madame la ministre, pour vous interroger sur le travail qui a été mené pour les Françaises et les Français.
Au-delà des modalités les encadrant, ces dispositifs sont-ils efficaces ? Sont-ils suffisants ?
Les réponses apportées aux boulangers, symboles des professionnels affectés, ont-elles été entendues ?