Pour ce qui concerne la pénibilité, nous modifions le compte personnel de prévention, de manière à faciliter l’acquisition de points au travers des six critères.
Nous créons la possibilité d’un véritable congé de reconversion.
Nous faisons en sorte de mieux protéger ceux qui travaillent de nuit ou en équipe, c’est-à-dire de manière postée.
Nous allons retravailler sur les questions relatives au port de charges, aux postures pénibles, aux vibrations, pour faire en sorte que des accords de prévention soient signés.
Au total, un milliard d’euros sur cinq ans seront consacrés au financement de la prévention, et la possibilité de partir de manière anticipée dans le cadre d’un suivi médical renforcé sera confortée.
J’en viens aux carrières longues. Nous maintenons bien évidemment le départ à 58 ans pour tous ceux qui ont cotisé cinq trimestres avant 16 ans.
Nous maintenons le dispositif existant, qui permet de partir avec deux ans d’avance, pour ceux qui ont cotisé cinq trimestres avant 20 ans. Et nous créons un nouveau dispositif, qui s’appliquera très certainement aux personnes que vous avez évoquées, permettant à ceux qui ont cotisé cinq trimestres avant 18 ans – je pense tout particulièrement aux apprentis – de partir avec quatre ans d’avance et à 60 ans sans qu’il y ait de décalage de l’âge pour ceux qui ont commencé à travailler plus tôt.
Madame la sénatrice, je souhaite que les amis que vous évoquiez soient des amis imaginaires, car le décalage de leur âge de départ à la retraite est principalement imputable à la hausse de la durée de cotisation que vous avez votée en 2013…
Vos propos rappellent ceux du premier secrétaire du parti socialiste, qui s’est converti à la doctrine de Jean-Luc Mélenchon. Ils montrent que vous avez perdu le sens de la raison et de la responsabilité.