Madame la Première ministre, je regrette que vous n’ayez pas saisi l’occasion d’exprimer votre considération pour les populations de Martinique et de Guadeloupe, frappées de sidération et déjà marquées dans leur chair.
Monsieur le ministre, votre réponse, que je connais, est celle d’un communicant. Vous savez fort bien que tous les gouvernements ont engagé des actions et que les plans chlordécone, notamment le plan chlordécone IV, est insuffisant, parce qu’il est sous-financé.
Seulement 2, 4 millions d’euros par an sont consacrés à la recherche fondamentale, quand il en faudrait au moins 5. Et seulement 10, 8 millions d’euros par an sont consacrés aux plans chlordécone, quand ce budget s’élevait à 12 millions d’euros en 2010, durant le mandat de M. Sarkozy, et à 13 millions d’euros en 2016. C’est insuffisant.