Mesdames les sénatrices, messieurs les sénateurs, je tenais tout d’abord, à l’occasion de cette première réponse de l’année, à vous présenter mes meilleurs vœux et à vous souhaiter, comme vous l’avez fait, madame la sénatrice, une bonne santé. Ce serait en effet une très bonne chose si nous pouvions tous être en très bonne santé…
Répondre en deux minutes à la question fondamentale que vous venez de me poser me semble assez difficile, mais, puisque l’occasion me sera offerte de répondre à plusieurs autres questions, je vais tenter de le faire au fur et à mesure de ce débat.
Vous avez commencé votre propos en insistant sur la nécessaire coordination entre les collectivités, les soignants, les élus, les agences régionales de santé et l’État pour satisfaire les besoins de santé de nos concitoyens. Ainsi, nous avons vu pendant la crise sanitaire à quel point les collectivités ont su apporter l’aide nécessaire pour répondre à l’enjeu de la vaccination. Nous pensons que cette coordination est indispensable.
Je suis ministre chargée de l’organisation territoriale : lors de mes nombreux déplacements, je constate à quel point la volonté des élus locaux de participer à l’organisation des soins, de répondre aux besoins de santé de nos concitoyens est forte.
Telle est d’ailleurs la nouvelle méthode souhaitée par le Président de la République : c’est avec les territoires et à partir des territoires, ensemble, que nous répondrons aux besoins de santé de nos concitoyens.
C’était aussi tout l’enjeu du Conseil national de la refondation : plus de trois cents réunions ont eu lieu, dont mon ministère est en train de faire la synthèse, puisque la dernière réunion s’est déroulée le 16 décembre dernier.
Le ministre François Braun et moi-même présenterons à la fin du mois de janvier ou au début du mois de février le résultat de ces consultations, qui viendra compléter les propositions faites par le Président de la République vendredi dernier lors de ses vœux aux acteurs de la santé.
Nous parviendrons ensemble à répondre aux besoins de santé de nos concitoyens, au travers à la fois de la refondation de l’hôpital et de celle de la médecine de ville, car l’un ne va pas sans l’autre. Il s’agit d’une absolue nécessité, et même si l’enjeu reste devant nous, ensemble, nous réussirons !