Le recul des huitres plates a été causé par plusieurs facteurs. Le monde du vivant est complexe et interactif. Cette espèce était très consommée et l'on utilisait ses coquilles pour former des talus. Il s'agissait d'une espèce extrêmement abondante qui a subi une surexploitation.
Avec des effectifs réduits, l'espèce s'est trouvée vulnérable à la moindre zoonose. En effet, un nombre moindre d'individus réduit la capacité de résilience de l'espèce, car la probabilité de trouver des individus résistants à la zoonose s'en trouve réduite. Tout comme les humains résistants à la Covid-19, certaines huitres auraient pu résister aux zoonoses qui ont touché l'espèce. Mais l'espèce n'a pas pu compter sur un patrimoine génétique suffisant pour lutter efficacement contre ces zoonoses.
C'est pourquoi la biodiversité est attachée tant à l'échelle écosystémique qu'aux échelles individuelle et génétique. C'est la prise en compte de ces trois niveaux qui permet d'aboutir à des systèmes stables et pérennes.