Intervention de Andreaz Dupoué

Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques — Réunion du 10 novembre 2022 à 9h45
Audition publique sur les conséquences du réchauffement climatique sur la biodiversité

Andreaz Dupoué :

Les ostréiculteurs cultivent essentiellement des huitres creuses, bien qu'il existe des cultures d'huitres plates dans certains environnements.

Les huitres voyagent beaucoup dans leur vie. La captation des naissains - larves d'huitres - s'opère principalement dans les Pertuis charentais, ou par le biais des comités régionaux de conchyliculture (CRC). Les naissains achetés par les ostréiculteurs sont déplacés en différents lieux. Les huîtres grandissent notamment sur les côtes normandes. Elles peuvent être affinées sur l'étang de Thau, en Méditerranée, ou encore dans les claires du bassin de Marennes Oléron. Les huitres ne passent que très peu de temps dans leur zone d'affinage et ont grandi en d'autres lieux. Cette activité génère donc une empreinte écologique assez importante en raison du déplacement des huitres.

Je ne suis pas un spécialiste du monde de l'ostréiculture. J'ai été recruté il y a un an à l'IFREMER et je travaillais auparavant sur des reptiles. Je m'intéresse à l'écophysiologie de ces coquillages. Je cherche à comprendre les réponses apportées par ces organismes aux changements qui leur sont imposés.

En tout état de cause, ma présentation met en lumière les résultats encourageants rencontrés dans le cadre d'un programme de préservation des récifs d'huitres plates. Pour y parvenir, nous avons pris le temps de comprendre le fonctionnement de ces organismes, tout en déployant des moyens pour en assurer le maintien et la pérennité. Ainsi, nous constatons des taux de recrutement larvaire proche des taux que nous avons pu connaitre dans le passé.

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