Je reviens quelques instants sur les rapports entre le Parlement européen et les parlements nationaux pour appuyer les propos du Président Rapin. Trop souvent, les parlements nationaux sont peu considérés. Or l'Europe ne pourra pas progresser avec de tels comportements. Il faut que les parlements nationaux aient toute leur place dans la construction et le fonctionnement de l'Union européenne.
Je voulais vous interroger sur la Turquie. La commission des affaires étrangères du Sénat a longuement auditionné hier l'ambassadeur turc à Paris, un ancien élève de l'ENA... Une fantastique démonstration de langue de bois ! La Turquie a des positions qu'on pourrait qualifier de mouvantes, tout en voulant s'imposer comme un interlocuteur privilégié dans le cadre du conflit ukrainien. En outre, plusieurs sujets posent question, par exemple ses rapports avec la Grèce ou Chypre et les problématiques énergétiques.
Comment vivez-vous votre relation avec les autorités de ce pays ?