Cette intervention ne m'étonne pas de Maurine. Elle est extrêmement importante. S'agissant des migrants et de l'Ukraine, qui a généré de nombreux réfugiés, nous devons noter que tous ces témoignages, qui peuvent servir de preuve, ne sont pas pris en compte. Un travail d'enquête est mené sur les territoires en conflit ou en crise, mais nous ne disposons pas de système pour prendre la parole des personnes qui se déplacent. Les Ukrainiens s'en inquiètent, à juste titre, puisque beaucoup d'entre eux ont fui le pays, et ont eux-mêmes été victimes. Back-Up vise aussi à les prendre en compte.
Je suis juge assesseure à la Cour nationale du droit d'asile (Cnada). Nous y entendons souvent revenir ce sujet des violences sexuelles sur le parcours des migrants.
[Le reportage de Maurine Mercier est diffusé dans la salle.]