Vous avez évoqué les salles de consommation à moindre risque. Nous avons été alertés des difficultés rencontrées par ces structures, à Paris notamment. Les personnes prises en charge, sous l'emprise de drogues, ont besoin d'un suivi, en particulier depuis l'évacuation du square Forceval en octobre dernier. Il faut donc du personnel, d'autant que les besoins ont augmenté. Nous avions placé beaucoup d'espoir dans cette expérimentation, lancée il y a six ans. J'espérais, après Paris et Strasbourg, une extension de ce dispositif. J'avais entendu parler de projets à Marseille ou Bordeaux, mais ceux-ci n'ont jamais vu le jour. Où en est la politique en la matière ?
Quelle est la situation des usagers de crack dans le Nord-Est parisien ? Le dispositif Assore permettait de les accompagner en leur proposant des hébergements en chambres d'hôtel. Mais l'offre n'est pas suffisante. Comment améliorer ce dispositif pour accompagner ce public particulièrement fragile ?
L'addiction au jeu et l'addiction alimentaire me préoccupent également, et feront l'objet, je pense, d'autres questions.