Ce n'est pas un ingénieur. Il travaille dans l'écologie et l'aménagement du territoire, dans une vision globale, avec un état d'esprit orienté vers la transition écologique. Il est rattaché directement au DGS.
S'agissant des circuits courts, ils sont en cours de développement et d'accélération. Nous privilégions toujours les marchés de notre territoire Sète Agglopôle Méditerranée. Parfois, des difficultés réglementaires rendent compliquée l'acceptation de certaines dispositions. Je citerai le cas d'une entreprise qui a gagné un marché, mais qui était située à 80 kilomètres de la ville de Sète. Elle offrait un prix inférieur de 450 euros. En considérant son bilan carbone, ses dépenses d'énergie ou les risques liés à la mobilité, j'aurais préféré recourir à un intervenant coûtant 4 000 euros plus cher, mais situé sur le territoire. Les services des marchés n'ont pas apprécié cette position.
L'exemple le plus typique de l'économie circulaire porte sur la station de valorisation énergétique. Elle produit de la vapeur que nous vendons à une usine installée sur le port, qui transforme des oléagineux en tourteaux ou produits qui se mélangent à l'essence, pour faire du biocarburant. A partir des ordures ménagères, on produit du biocarburant. Ensuite, la station d'épuration produit des boues séchées par la vapeur provenant de l'usine de valorisation énergétique. Une fois séchées, ces boues sont placées dans un méthaniseur. C'est une économie circulaire d'envergure.
Le recyclage, le tri sélectif des ordures ménagères ou la sensibilisation dans les écoles existent aussi. Nous installons par exemple des bacs de tri et des composteurs dans les écoles, pour former les jeunes au tri sélectif et pour qu'ils entretiennent leurs petits potagers.