Monsieur le ministre, si vous doutez de ce modèle marchand qui ne peut rémunérer des actionnaires que s’il s’occupe mal de nos personnes âgées, vous trouverez sur nos travées, au Sénat, des soutiens pour mettre fin à une telle situation.
Cela passera par l’examen d’une loi Grand Âge visant à consacrer des moyens humains renforcés et des financements pérennes à ce secteur. Il faut flécher une partie de la richesse créée dans notre pays vers la prise en charge des personnes âgées en perte d’autonomie.
Les Françaises et les Français ne souhaitent pas que cet effort consolide la cotation boursière des grands groupes d’Ehpad et gonfle les poches des entreprises du CAC 40.