Intervention de Marc Fesneau

Réunion du 25 janvier 2023 à 15h00
Questions d'actualité au gouvernement — Décision de la cour de justice de l'union européenne relative aux néonicotinoïdes

Marc Fesneau :

Deuxièmement, il s’agit d’accélérer la recherche, grâce au plan national mis en œuvre, en vue de trouver des solutions de rechange. Je rappelle que l’État et les acteurs de la filière ont investi plus de 20 millions d’euros pour soutenir les travaux de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae). C’est un point sur lequel je travaille avec Sylvie Retailleau.

Par ailleurs, d’autres itinéraires techniques sont envisagés, via l’utilisation de molécules encore autorisées. J’ai notamment demandé que l’on expertise très rapidement des solutions foliaires.

Troisièmement, conformément aux engagements pris par mon prédécesseur, par le Président de la République et par moi-même, il n’y aura pas d’interdiction sans solution. Cette interdiction date de 2016. Le principe de précaution prévu par la Charte de l’environnement est bien plus ancien encore. Il faut donc que l’on assume toutes ces décisions. C’est difficile pour chacun, y compris pour moi en tant que ministre de l’agriculture, mais c’est surtout difficile pour les betteraviers.

Mon rôle est de donner à ces derniers de la visibilité au travers du plan de soutien à la filière betterave-sucre, pour faire face à la crise de la jaunisse. Il convient également d’y associer les transformateurs, afin qu’ils bénéficient des betteraves nécessaires pour faire tourner leurs outils de production.

Nous allons y veiller dans les jours qui viennent. Nous sommes déjà l’œuvre.

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