Sous couvert des jeux Olympiques, on tente de régler une situation ubuesque, qui veut que la présidente d’un établissement public exerce un intérim depuis dix-huit mois !
Pierre Ouzoulias l’a dit : elle aurait pu, à l’époque, être remplacée dans les règles de l’art.
Je le dis avec tristesse : le procédé n’est pas correct. Vous renvoyez au Parlement une décision qui relève de la responsabilité non pas de celui-ci, mais du Gouvernement.
Cela n’est ni correct ni exemplaire, dans la République qualifiée comme telle par le président Macron.
Comme l’a dit Pierre Ouzoulias, et j’en suis triste, cela conduit à l’affaiblissement du ministère de la culture. Ce dernier aurait dû – et aurait pu – remplacer Mme Pégard en temps voulu.
Croyez-moi, je n’ai pas envie de parler de la présidente ni de faire son bilan. Ce n’est pas le sujet ; ce n’est pas le lieu.
C’est une question de principe. Ce procédé nous met tous dans la difficulté et nous confère une responsabilité qui n’est pas la nôtre.