Je profite de cet amendement – taquin – de Thomas Dossus pour rappeler que le groupe écologiste a défendu avec vigueur l’intérêt de ces jeux Olympiques, dans le sens où ils représentent un espace de fraternité et de rencontre pour la jeunesse du monde.
Notre groupe a justement souhaité en préserver l’esprit, en particulier celui des initiateurs des jeux modernes.
Cela me permet d’ouvrir une page de publicité pour ma belle commune d’Arcueil, en rappelant à tous ceux qui sont ici que c’est le 7 mars 1891 que le père Didon, prieur du collège Albert-le-Grand, a donné la devise c itius, a ltius, f ortius à cet établissement de Dominicains situé sur le territoire d’Arcueil.
Grand ami de Coubertin, le père Didon portait avec lui une vision éducative et transformatrice du sport. C’était bien sûr une vision de son époque, puisqu’elle excluait les femmes et ne traitait pas tous les sportifs de la même manière selon leurs origines.
Il était à l’époque moderne de considérer le sport comme une constituante de l’activité éducative dans son ensemble.
C’est en mémoire du père Didon et de la caravane des collégiens d’Arcueil qu’il organisa en direction d’Athènes pour les premiers jeux Olympiques que je soutiendrai l’amendement de Thomas Dossus, même s’il est taquin…
Ce qui compte dans les jeux Olympiques, c’est le rassemblement de la jeunesse et l’affirmation de la fonction éducative du sport. Le sport a des vertus qui s’enseignent. Souhaitons qu’il ne serve pas à d’autres usages que ceux que nous sommes en droit d’attendre !