Je partage l'avis de M. Assouline sur le besoin de préserver notre couverture territoriale. Nous protégeons évidemment nos audiences et nos chiffres d'affaires, et il ne faut pas que nous perdions des auditeurs lors de ce passage.
Concernant la concentration, les groupes privés ne peuvent dépasser 160 millions d'auditeurs. Cela garantit le pluralisme. Je ne veux pas m'opposer à mon amie Sibyle Veil, mais je crois que Radio France n'a pas de seuil imposé en matière de couverture.
Pour ce qui est de la musique, la radio est le dernier endroit où on l'écoute gratuitement, à la différence des plateformes qui sont beaucoup moins régulées que nous ne le sommes, en particulier s'agissant des quotas.
Nous avons besoin que vous nous souteniez face à la loi de 2016, qui a été durcie avec le plafonnement des rotations des titres francophones. Je profite de cette tribune pour le répéter.