La dénomination « DAB+ » est partagée à l'échelle de la planète, et on s'isolerait si, demain, on changeait le nom de cette offre. Il nous est imposé, et nous composons avec. Le public se l'appropriera quand on lui en parlera, je veux y croire.
S'agissant des mesures d'audience, on ne peut aujourd'hui faire la distinction entre les différents canaux de réception. Médiamétrie y travaille. On devrait accéder à ces éléments dans les prochains mois.
C'est une information dont nous avons besoin. Si on était sûr que le DAB+ représente 20 % de notre audience, on ne pourrait plus considérer qu'il s'agit d'une option. Attendons donc de voir ces éléments.
Concernant la concentration, nos radios ont souvent été créées par des passionnés il y a 40 ans de cela. Après quarante ans, la passion, dans un couple, peut parfois s'estomper. Certains opérateurs historiques passent la main, et de grands opérateurs régionaux peuvent s'étendre et racheter des radios créées à l'époque.
Par ailleurs, les questions liées à la musique sont bien centrales : la radio, dans sa globalité, se heurte aujourd'hui au fait que la jeune génération se détourne de ce que nous produisons. Le DAB+ permet en particulier de répondre à cette question importante. Il faut donc que nous soyons diffusés par tous les canaux pour que la jeune génération, qui est habituée à écouter des sons compressés, se dise que la diffusion analogique pourra à un moment appartenir au passé et que le DAB+ est le son d'aujourd'hui. Notre audience de demain est celle qui nous fait défaut aujourd'hui. Travaillons à la convaincre de la qualité de nos contenus, de nos appareils et de nos modes de diffusion.