Deux questions n'ont pas trouvé réponse pour l'instant. Je commencerai par ce que vient de dire Sibyle Veil. Personne n'imagine que le DAB+ est l'alpha et l'oméga de la radio de demain. Ce n'est qu'un des éléments. Il est important que la radio soit présente partout où existent des usages.
Une question a été posée sur le rapport entre l'écoute en IP, en FM et en DAB+. Pour ce qui est de la FM et du DAB+, il faut pouvoir marquer les signaux pour mesurer les audiences et déterminer dans quelle proportion les uns et les autres écoutent la FM et le DAB+.
En revanche, on étudie de très près le rapport entre l'écoute en IP et en hertzien. Il faut se rappeler que la radio linéaire représente aujourd'hui 56 % de l'usage total de l'audio. Cela comprend également les plateformes de streaming musical et les podcasts. On voit donc bien que la radio linéaire est toujours extrêmement puissante.
S'agissant du rapport entre hertzien et IP, 80 % de l'écoute en linéaire se fait toujours en hertzien. Cela reste extrêmement puissant, et on comprend en quoi le DAB+ et le hertzien restent, d'une manière générale, un point extrêmement important pour le dynamisme de la radio.
Une autre question porte sur la sobriété énergétique. Les émetteurs consomment bien moins d'énergie en diffusant le DAB+ que la FM, la spécificité de la technologie du DAB+ étant de permettre d'« encoquiller » dans un seul et même signal, et sur une seule et même fréquence, treize signaux de radio différents.
Là où, en analogique, vous avez treize fréquences pour treize radios, avec le DAB+, vous avez treize radios pour une seule fréquence. On consomme donc beaucoup moins d'énergie.