La Méditerranée est le lieu de toutes les fractures, économiques, sociales et religieuses. Des milliers de personnes y meurent chaque année ; des corps d'enfants arrivent sur nos rivages. Des menaces sont là, conséquences de la guerre en Ukraine et du terrorisme. Mais la Méditerranée est aussi Mare Nostrum. Elle est très étroite. Les liens qui la traversent sont ancestraux.
Aujourd'hui, l'Union européenne n'a pas de politique volontariste vers sa rive sud. J'ai eu de l'espoir au moment du processus de Barcelone qui devait créer des liens entre les sociétés civiles, les collectivités loc ales et les parlements. Mais, avec Sylvie Goy-Chavent, à l'Assemblée parlementaire de la Méditerranée, nous nous sentons bien seules, car nous ne pouvons nous appuyer sur une politique européenne. La FMES a-t-elle axé certaines de ses études sur une nouvelle politique en Méditerranée ?