Le conflit hybride ukrainien emporte des conséquences sur trois flux : le flux énergétique Est-Ouest, le flux alimentaire Nord-Sud et le flux de migrations Sud-Nord - la Méditerranée orientale se trouvant au centre de ces derniers.
Afin de nous départir de l'approvisionnement en gaz et en pétrole russes, nous sommes en train de créer de nouvelles routes Est-Sud-Est-Ouest. La présence russe dans toute la Méditerranée orientale - en Syrie, dans l'est de la Libye, à Chypre - ne nous place-t-elle pas sous la menace d'une nouvelle dépendance ? Au-delà la guerre en Ukraine, la Russie n'est-elle pas en train de mener une stratégie plus large et plus ancienne visant à exercer une pression sur l'Ouest européen ?