Je salue les achats que vous nous avez présentés, mais on note des surcoûts : 600 millions d'euros pour le renforcement du flanc oriental, 400 millions d'euros de surcoûts opération extérieure (Opex) et des missions intérieures (Missint), 200 millions d'euros pour le fonds spécial de soutien à l'Ukraine... Des crédits sont ouverts en loi de finances rectificatives, mais ils ne couvrent pas la totalité de ces surcoûts. Pouvez-vous préciser quel montant reste à la charge du ministère des armées ? Quel sera l'impact de ces mouvements sur le programme 146 qui subit des annulations de crédits mis en réserve ?
Vous avez parlé de l'économie de guerre. Si les industriels sont sollicités, pour accélérer leurs cycles de production, la DGA a également un rôle important à jouer dans la modernisation et l'accélération des processus d'acquisition. Disposez-vous de moyens suffisants, en termes techniques, mais aussi bien sûr en termes de ressources humaines pour accompagner l'accélération des commandes ? Enfin, comment la DGA approfondit-elle ses relations avec ses partenaires européens afin de contribuer à une culture de défense commune alors que certains de nos partenaires annoncent d'importants investissements au profit de leur défense, je pense là à l'Allemagne ?