Intervention de Sofia Sakorafa

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 18 janvier 2023 à 10h15
Réunion commune avec la commission de la défense nationale et des affaires étrangères du parlement grec

Sofia Sakorafa :

Récemment, les médias occidentaux ont évoqué de plus en plus clairement l'agressivité du régime de Vladimir Poutine, sans le faire pour d'autres régimes violents comme Israël et la Turquie en Méditerranée orientale. En 2003, trois présidents - Jacques Chirac, Gerhard Schröder et Vladimir Poutine, soit deux des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU - s'étaient concertés sur le gouvernement de l'Irak après Saddam Hussein.

La France, quoique membre permanent du Conseil de sécurité, dispose de l'arme nucléaire. Comment concilier ces deux éléments : la puissance internationale française et la situation en Europe et en Méditerranée orientale ?

La Grèce et Chypre ont des intérêts vitaux dans la région. La viabilité de nos pays en jeu : Chypre a été coupée en deux. Nous avons lu la nouvelle stratégie du président Macron. Quel rôle la France peut-elle jouer pour assurer la paix dans la région, et comment ces efforts seront-ils soutenus sur le plan économique ? Les ruines subsistent toujours à Famagouste, en Libye, en Irak, en Afghanistan, où il reste des armes, mais aussi où des familles vivent. Nous avons l'obligation de trouver un projet d'espoir.

La situation en Méditerranée orientale change. La zone d'influence turque s'élargit et le nouveau gouvernement israélien ne nous laisse pas espérer grand-chose. Les régimes autoritaires sont renforcés et coopèrent entre eux, ce qui pose problème. Les principes démocratiques doivent définir non seulement la politique interne des gouvernements, mais aussi les relations internationales.

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