Nous avons épuisé toutes les demandes de parole émanant des différents partis du Parlement hellénique. Nous voulons renforcer les institutions européennes, notamment autour d'un axe : la solidarité entre États membres. Nous le demandons non seulement pour nous, mais aussi pour toute l'Union européenne, car les menaces que nous avons évoquées pèsent sur tous les États membres.
Malheureusement, la Turquie continue d'être candidat à l'adhésion à l'Union européenne, mais menace ouvertement de guerre deux de ses pays membres : la Grèce et la République chypriote.
Certains pays européens envoient même des armes à la Turquie, qu'elle utilise pour menacer la Grèce et Chypre. Il faut renforcer les institutions européennes. Enfin, nous devons disposer d'une politique de défense et de sécurité commune pour aller de l'avant.
Tous les pays doivent agir de la même manière. Nous avons aidé l'Ukraine face à l'agression russe, mais certains pays sont hypocrites par rapport à Chypre. Depuis l'invasion militaire de 1974, 40 % du territoire chypriote est occupé illégalement, alors que Chypre est membre de l'Union européenne ! C'est un point noir. La Turquie a même reconnu l'État illégal de « Chypre du Nord ».
Je cède la parole à M. Konstantinos Zouraris, député de Syriza.