Je salue l'initiative et le langage clair de la Grèce par rapport à Moscou : la Grèce a été l'un des premiers pays à envoyer des armes à l'Ukraine et joue un rôle fort de stabilité en Europe, en faveur de la paix.
Le conflit ukrainien a modifié les configurations géopolitiques en Europe, notamment sur les questions énergétiques. La déconnexion du gaz russe décidée par l'Union européenne remet sur le devant de la scène la possibilité de faire transiter du gaz par la Méditerranée orientale. La Grèce est réservée sur le projet de gazoduc vers Israël et la Turquie qui transiterait par Chypre, et préférerait utiliser des navires avec des terminaux gaziers - elle dispose de l'une des plus grosses flottes de tankers. Quelles relations avez-vous avec Israël et la Turquie sur les sujets énergétiques ?