Soyons clairs : la Grèce ne veut pas d'une Turquie isolée. Elle veut d'une Turquie qui participe avec tous ses voisins à sauvegarder la paix, alors que la guerre fait rage au coeur de l'Europe, en Ukraine. Nous invitons tous nos partenaires à faire de même. Nos collègues français et grecs ont donné des exemples concrets.
Derrière les événements en Irak, en Syrie, en Libye, en Afghanistan, au Haut-Karabagh se cache la Turquie. Il n'est pas possible qu'elle soit le seul pays à créer des problèmes, et à bloquer l'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'OTAN. La Suède et la Finlande, menacés après l'invasion ukrainienne, veulent adhérer à l'Otan. On ne peut pas être indifférent au refus de la Turquie d'appliquer la politique de sanctions de l'Union européenne contre la Russie. N'encourageons pas Erdogan à continuer dans cette voie et à trahir davantage nos idéaux démocratiques.
Je remercie la France, pays ami, et la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat.