La conception de cette note s'inscrit bien dans ce que nous attendons à l'Office, puisqu'il ne s'agit pas d'un simple compte rendu des auditions conduites par le rapporteur.
Certaines espèces invasives pourraient-elles être avoir un impact positif en termes d'adaptation au changement climatique ? Certaines sont-elles susceptibles de remplacer des espèces purement endémiques ?
Merci pour la remarque sur les outre-mer, auxquels le Sénat prête beaucoup d'attention. Peuvent-ils être protégés par des contrôles véritables, ou, encore une fois, les décisions européennes vont-elles s'appliquer sans adaptation dans nos îles dont l'environnement est bien différent des autres territoires ? Les contrôles sont bien plus importants en Australie, où il n'est même pas possible de déplacer une pomme d'une côte à l'autre. Pouvons-nous éventuellement insister pour réaliser davantage de contrôles dans les outre-mer, si c'est nécessaire ?
Enfin, vous évoquez la liste des 88 espèces faisant l'objet d'une interdiction de détention, de commerce, de transport et d'utilisation, qu'il faut comparer aux 4 000 espèces exotiques envahissantes. Il arrive que nous ne suivions pas les directives européennes. Dans ce cadre, serait-il possible d'établir une liste spécifique en France ?