La diversité du territoire, des centres-bourgs, de nos villes, de nos villages, rend important le sujet des infrastructures de recharge des véhicules électriques.
Comme vous l’avez souligné, monsieur le sénateur, une part significative du territoire est couverte, puisque dans les départements ruraux, l’habitat individuel est assez répandu – j’exclus les centres-bourgs que vous mentionniez – et avec lui, la possibilité de recharger son véhicule sur une place privée.
Loin de moi cependant l’idée que tout le monde posséderait un garage, un jardin et une maison ! Dans ce contexte, l’État soutient de nombreux dispositifs afin de faciliter l’acquisition et l’installation de matériel de recharge dans les logements. Je pense au crédit d’impôt, mais aussi au taux de TVA réduit à 5, 5 % pour les bornes achetées par des particuliers.
Pour ce qui est de nos collectivités territoriales, plusieurs mesures sont mises en place pour soutenir ce déploiement en dehors des nœuds urbains. L’appel à projets pour soutenir le déploiement de stations de recharge haute puissance, doté à cette heure d’une enveloppe de 300 millions d’euros dans le cadre du plan France 2030, prévoit des aides plus importantes pour le déploiement de stations situées en dehors des dix principales métropoles urbaines.
La Banque des territoires propose des dispositifs d’accompagnement et de financement aux collectivités locales, aux délégataires de collectivités, aux bailleurs, mais aussi aux propriétaires en copropriété.
L’État est aux côtés des acteurs locaux. Plus de 60 % des bornes ouvertes au public ont été installées sous la maîtrise d’ouvrage de collectivités ou d’établissements publics. En outre, la réalisation de schémas directeurs dédiés doit permettre aux acteurs locaux d’être légitimement moteurs dans le déploiement de ces infrastructures, grâce à un financement facilité auprès de la Banque des territoires.