Monsieur le sénateur, dont acte. Nous aurons nos 100 000 bornes à la fin de l’année 2023, dans un contexte que vous connaissez aussi bien que moi. Nous sommes en retard – je reste honnête –, mais je pense que cela peut se comprendre. L’important est d’atteindre l’objectif, voire de le dépasser le plus vite possible. Au regard des chiffres, nous y arriverons !
Le sujet que vous abordez est absolument majeur ; j’ai déjà essayé d’y répondre lors d’une précédente question. Il est indispensable que les collectivités locales jouent leur rôle dans cette planification territoriale.
Sur le volet des stations de recharge, nous ne parlons pas de 10 millions d’euros. L’appel à projets lancé dans le cadre du plan France 2030, c’est 300 000 millions d’euros pour assurer une intensité d’aides plus importante, afin d’installer des stations dans les territoires situés en dehors des dix principales métropoles urbaines.
Par ailleurs, la Banque des territoires, qui est aux côtés des collectivités territoriales, propose différents dispositifs d’accompagnement financier à destination des collectivités locales et de leurs délégataires, notamment les bailleurs, dans cette planification territoriale.
L’État est aux côtés des acteurs locaux, dont l’engagement est essentiel. Plus de 60 % des bornes ont été installées sous la maîtrise d’ouvrage de collectivités territoriales ou d’établissements publics. La réalisation de schémas directeurs dédiés permettra aux acteurs locaux d’être les moteurs du déploiement de ces infrastructures.
Enfin, le fonds vert, que vous connaissez, est doté de 2 milliards d’euros. Nous pourrions envisager, si telle était la volonté de la représentation nationale, de consacrer une petite partie des financements à la problématique du développement des recharges et des infrastructures au sein des collectivités territoriales. Il faudrait aborder cette question avec le ministre Béchu. C’est une option que nous pourrions considérer.