Ces mots sont doux à mes oreilles, monsieur le ministre, mais je dois tout de même relever que nos réglementations et nos délais d’homologation sont un caillou dans la chaussure des innovateurs de notre pays.
Ceux-ci partent en ce moment au Canada ou aux États-Unis ; là-bas, on leur construit des usines payées à 80 %, on leur garantit un prix de l’électricité pour dix ans et on leur permet d’homologuer leurs produits, lesquels reviendront en Europe, et en France, grâce aux procédures de l’OCDE.
Leur production sera-t-elle rapatriée pour autant ? Je le souhaite, mais cela n’est pas certain.