Ils ne lâcheront pas, car ils ne comprennent pas vos contradictions.
Ils ne lâcheront pas, car ils ne comprennent pas le sens de votre obstination.
Et je l’avoue, madame la Première ministre, je ne vous comprends pas non plus : rien de tout cela ne vous ressemble.
Vous nous disiez lors de votre déclaration de politique générale : « Les Français ont élu une Assemblée sans majorité absolue. Ils nous invitent à des pratiques nouvelles, à un dialogue soutenu et à la recherche active de compromis. »
Les pratiques nouvelles ? Le 47-1 ! Le dialogue ? Le 49.3 ! Les compromis ? « C’est non négociable » ! En résumé : déni, mépris !
Madame la Première ministre, vous savez que l’on ne gouverne pas contre le peuple.
Cessez d’appliquer une consigne que vous savez absurde, cessez de vouloir passer en force, cessez d’ignorer les syndicats, les parlementaires et le peuple, cessez d’ignorer une société qui change !
Marie, Fouad, Rosalie, sont fatigués, mais ils ne lâcheront pas.
Ils ne lâcheront pas, parce que leur combat est juste – et vous le savez.
Une seule question les taraude : quand ? Quand allez-vous retirer ce projet de loi aussi inutile qu’injuste ?