Je veux d’abord, au nom de Bruno Retailleau et de l’ensemble de notre groupe, exprimer de nouveau ici notre solidarité pleine et entière avec les populations de Turquie et de Syrie ; nous exprimons également notre reconnaissance vis-à-vis des secouristes français partis en soutien. C’est bien sûr notre devoir, mais c’est aussi notre honneur !
Mesdames, messieurs les ministres, vous avez tous une feuille de route et de grands objectifs à atteindre : pour vous, monsieur Le Maire, la réindustrialisation et de belles gigafactories ; pour vous, monsieur Fesneau, la souveraineté alimentaire et la sauvegarde de nos terres agricoles ; pour vous, monsieur Beaune, de nouvelles lignes à grande vitesse, des pistes cyclables, le canal Seine-Nord et d’autres projets encore ; pour vous, madame Couillard, la sauvegarde de la biodiversité et, naturellement, la protection des espaces naturels ; pour vous, monsieur Klein, les très ambitieux 400 000 logements supplémentaires par an ; pour vous, madame Pannier-Runacher, l’accélération des installations d’énergies renouvelables et de centrales nucléaires ; pour vous, monsieur le garde des sceaux, la construction de nouvelles prisons, ce qui est excellent ; enfin, pour vous, monsieur Béchu, le challenge de répondre aux conclusions de la modérément inspirée Convention citoyenne pour le climat et l’atteinte du fameux « zéro artificialisation nette ».
Toutefois, mesdames, messieurs les ministres, vous rendez-vous compte qu’au bout de vos priorités élaborées en silo se trouvent ceux qui doivent appliquer tout cela, en même temps, sur leur territoire, à savoir les élus locaux ?
Sur les maires, des priorités qui sont toutes prioritaires et des injonctions qui sont toutes contradictoires tombent comme à Gravelotte…