Madame la sénatrice Saint-Pé, je l’affirme nettement : les négociations autour de la directive sur les énergies renouvelables, dite RED III, ne prennent pas une tournure satisfaisante sur la question de l’hydrogène.
L’engagement de la France pour les énergies renouvelables est sans ambiguïté. C’est le Président de la République qui a poussé le Green Deal en décembre 2021, c’est moi, en tant que présidente du conseil Énergie, qui ai fait adopter le paquet Climat européen faisant une large place aux énergies renouvelables et c’est vous qui avez adopté hier, à une très large majorité, un projet d’accélération des énergies renouvelables.
Je suis d’accord avec vous : il ne faut pas se tromper de combat. Le nôtre, c’est la décarbonation et la défossilisation. Compte tenu de l’ambition de ce combat, nous devons utiliser tous les leviers à notre disposition. Cela implique de reconnaître que le nucléaire est une énergie émettant moins de carbone que les énergies éoliennes et photovoltaïques.