Monsieur le ministre de l’éducation nationale, chaque nouvelle évaluation du niveau des élèves scolarisés en France révèle un peu plus les carences de notre système éducatif.
Ainsi, selon une étude récente, à l’entrée en classe de sixième, 27 % des élèves n’ont pas le niveau requis en français et un élève sur trois ne maîtrise pas les fondamentaux en mathématiques.
Prenant conscience, semble-t-il, un peu tardivement de cette triste réalité, vous avez annoncé le 4 janvier une énième réforme – ou plutôt une mesurette cosmétique – consistant à ajouter une heure de renforcement dans ces deux disciplines, sans que l’on sache très bien qui assurera ces heures de soutien, sans aucune considération pour l’école primaire, où se créent les décrochages, et avec pour effet collatéral surprise la suppression de l’enseignement de la technologie.
Monsieur le ministre, pouvez-vous révéler à la représentation nationale la méthode de concertation et la stratégie, que j’imagine profonde, vous ayant conduit à prendre une telle décision ?