J’entends votre réponse, monsieur le ministre, et je ne remets pas en cause votre volonté personnelle ni votre expérience d’élu local sur cette question. En revanche, je déplore le fait qu’une politique globale du logement ne pourra être menée tant que vous verrez le logement comme une variable d’ajustement budgétaire.
La tribune des vingt maires en question appelle à déployer en urgence un plan stratégique national et transversal qui répondrait à un diagnostic clair et transparent. Le Gouvernement a tout intérêt à produire rapidement celui-ci : cela vous éviterait de contester les seuls chiffres qui existent.
Pour l’heure, il n’existe pas de stratégie globale et la vérité n’appartient à personne. La question est de savoir si nous voulons travailler tous ensemble, car ce n’est pas dans un seul atelier du Conseil national de la refondation (CNR) qu’une solution sera trouvée.
Vous avez déclaré, monsieur le ministre, que « les associations sont mal inspirées quand elles tombent dans l’outrance » ; j’ai la modestie et l’humilité de vous dire qu’un gouvernement est mal inspiré quand il tombe dans la suffisance.