Tel est le sens du cap fixé par le Président de la République le 6 janvier dernier : celui de la refondation de l’ensemble de notre système de santé, qu’il s’agisse de l’hôpital ou de la médecine de ville.
À l’hôpital, nous voulons redonner plus de sens, plus de souplesse et plus d’autonomie aux soignants. Cela passe par une meilleure reconnaissance de la pénibilité, mais aussi par une refonte de l’organisation à l’échelle des services ou par une modification de la sortie du tout-T2A (tarification à l’activité).
S’agissant de la médecine de ville, nous souhaitons nous inscrire dans une trajectoire à la fois pragmatique, ambitieuse et solidaire.
Pragmatique d’abord, car, manquant de personnel soignant, nous devons nous assurer d’une chose simple : que nos soignants consacrent la majeure partie de leur temps à soigner. Nous avons ainsi pour objectif de libérer les soignants de certaines tâches administratives. Pour cela, nous créerons 10 000 postes d’assistants médicaux d’ici à la fin de l’année 2024. Des mesures de simplification des tâches administratives et la suppression de certains certificats médicaux inutiles doivent également être prises – nous ferons des annonces en ce sens dans les prochains jours. Par ailleurs, nos concitoyens doivent aussi se responsabiliser : 28 millions de rendez-vous ne sont pas honorés chaque année.