Je parlerai rendement des réseaux et échelle territoriale. On assiste chaque année en période estivale, comme vous l'avez rappelé, à de nombreux problèmes d'alimentation en eau potable. Des rotations de camions citernes doivent alors être mises en place, ce qui conduit les communes à régler des factures importantes. Les différents modes de gestion ont engendré des investissements plus ou moins prononcés. Aujourd'hui, beaucoup de collectivités font le choix de syndicats d'alimentation en eau potable au niveau départemental, ce qui permet d'interconnecter les réseaux et de bénéficier d'une eau de qualité et en quantité disponible partout. Pour certains, cette solidarité est mal vécue, du fait d'un sentiment diffus que les meilleurs élèves paient pour ceux qui n'ont jamais investi dans leurs réseaux. Selon vous, quel est l'échelon territorial le plus adapté à une gestion publique de l'eau ? Du moins, y a-t-il des niveaux à éviter pour que les investissements soient garantis avec un rendement optimal des réseaux ?