Le département du Lot enregistre déjà une baisse de 20 % de pluviométrie et l'on s'oriente vers - 30, voire - 40 %. Je souhaiterais vous faire état du dernier comité de bassin de l'agence de l'eau Adour-Garonne. Deux interventions d'agriculteurs m'ont particulièrement marquée. La première, portant sur la sécheresse de cet été, révélait une sorte de déni et tendait à relativiser la gravité de la crise, citant les précédents des années 1950. La deuxième soulignait les conflits d'usage entre les utilisations de l'eau pour l'agriculture et pour le tourisme.
La loi d'orientation agricole sera peut-être l'occasion d'introduire des dispositions sur l'eau.
Je m'interroge sur les dispositions prises sur le fondement des arrêtés sécheresse dans les zones où se trouvent de nombreuses piscines, comme c'est le cas dans le Lot. Alors même que la Dordogne était à un niveau très bas dès le mois de juin, le lavage des voitures a continué à être autorisé.
La qualité de l'eau est un sujet qui ne cessera de nous occuper. Les microplastiques et les résidus de pesticides ont été évoqués. Compte tenu du nombre important de nouvelles molécules mises sur le marché qui sont relâchées dans la nature, on peut avoir des craintes sur la présence d'autres substances dans l'eau.
Enfin, puisque vous n'y avez pas répondu, je repose la question de ma collègue Nicole Bonnefoy : que pensez-vous de l'idée de donner une personnalité juridique à des cours d'eau ? Un travail très important a été mené sur ce sujet par le parlement de la Loire.