S'agissant de la réutilisation des eaux usées, il faut toujours favoriser des solutions locales. On ne peut pas trouver de solutions générales valables en tout temps et en tous lieux.
S'agissant de l'utilisation des technologies sur les réseaux, nous déployons des capteurs pour repérer les fuites et pour suivre les consommations. Le traitement des données, l'intelligence artificielle, la mise en place de jumeaux numériques sont autant d'outils que nous développons aujourd'hui pour optimiser nos réseaux. Il faut ensuite bien sûr disposer de main d'oeuvre pour réparer ces fuites.
L'investissement doit aussi se faire pour accompagner la modernisation des usines de production. La baisse du niveau des nappes conjuguée à la baisse du débit des fleuves conduit à une plus grande concentration en polluants et à l'apparition de molécules rémanentes. Cela nous oblige à investir pour des traitements. Les charbons actifs peuvent être utilisés, tout comme des solutions de micro, nano et ultra filtrations, voire d'osmose inverse.
S'agissant de la désalinisation, il est encore difficile d'atteindre un équilibre économique. Cela fait cependant bien partie des solutions qui existent.
La sensibilisation des usagers est très importante. La digitalisation peut nous y aider. Veolia eau a développé une application mobile, avec 800 000 abonnés s'y connectant 5 à 6 fois par an pour suivre leur consommation. Nous enregistrons également environ 2,8 millions de connexions sur notre agence en ligne.