S'agissant de l'état des nappes phréatiques, les modélisations montrent que les recharges quantitatives des nappes vont être de plus en plus difficiles en raison des cumuls de sécheresse sur plusieurs années. Leur qualité devrait également se détériorer avec une concentration plus importante de contaminants, qui ont une durée de vie très longue dans les sols. On retrouve ainsi encore aujourd'hui des résidus ou des produits dérivés de l'atrazine, pourtant interdit depuis longtemps. La présence de nitrate est aussi préoccupante. Une ressource dont la qualité se dégrade est une ressource dont les usages, à coût constant, sont moindres.