Un célèbre général de l'armée française avait qualifié les chefs d'entreprise de « paras du temps de paix » ; de votre côté, lors de la crise sanitaire, vous avez parlé, à propos des PGE, d'un « pont aérien du cash » déployé au bénéfice des entreprises. À ce stade, quel regard portez-vous sur ce soutien et ses fragilités ? Le Gouvernement a repris certaines recommandations de mon rapport pour faciliter la sortie du dispositif, mais la tentation reste forte de repousser cette échéance. Y a-t-il des difficultés de remboursement et, si oui, à quel niveau ?
En outre, dans l'un de vos livres, vous estimez que la France est en train de rompre avec le mouvement de désindustrialisation. Mais, face à la crise des énergies et aux problèmes de compétitivité, vous avez récemment déclaré qu'une nouvelle période de difficultés semblait se profiler, notamment pour les énergo-intensifs. Quels leviers Bpifrance pourrait-elle actionner et dans quelle perspective ?
Enfin, vous souhaitez poursuivre des fonctions que vous exercez depuis dix ans déjà. Après deux mandats, avez-vous toujours l'énergie des débuts et la capacité de vous remettre en cause ?