Le ministère de la transition écologique et celui de la transition énergétique viennent de publier un guide pour le fonds vert à l'intention des décideurs locaux, dont le treizième axe est l'appui en ingénierie. Il y est mentionné que vingt-six départements sont dépourvus des compétences et de l'expertise nécessaires à la conduite de projets complexes et multi-acteurs.
Pour ce qui concerne le fonds vert, il existe trois types d'actions : la « haute couture », c'est-à-dire des projets très complexes - prévention des inondations ; recul du trait de côte, etc. - ; le « cousu main », qui permet de s'adapter aux conditions locales, notamment les projets de rénovation énergétique des bâtiments ; et le « prêt-à-porter », c'est-à-dire des opérations itératives et récurrentes. N'y a-t-il pas, à cet égard, un enjeu de lisibilité, de diffusion ? Vous avez mis en place une « projétothèque », qui s'apparente à un catalogue d'actions dont peuvent s'inspirer des élus locaux, mais qui n'est pas opérationnelle en termes d'ingénierie. Comment comptez-vous répondre à cet enjeu ?