C'est ce que je vous dis : pour cette raison, les avoirs de ces terroristes sont gelés, et l'individu qui s'est fait photographier aux côtés du ministre de la justice a déjà fait de la prison pour action terroriste en France.
Au Nord de la Syrie, il est difficile de percevoir si une entité qu'on appellerait « les Kurdes » existe. En Irak, le président Macron a tenu des propos très importants. Les responsables français ayant demandé l'avis du président irakien de l'époque, Barham Saleh, sur les incursions de la Turquie dans le cadre de la lutte contre le PKK ont trouvé étonnant d'entendre que le PKK constituait d'abord une menace pour l'Irak, et que même si l'Irak préférerait qu'un pays étranger n'intervienne pas sur son territoire, cette intervention servait en définitive les intérêts irakiens. La même chose leur a été dite par les Kurdes irakiens et M. Barzani - qui a toute la légitimité pour représenter les Kurdes d'Irak, et qui est le meilleur interlocuteur pour expliquer à nos partenaires français qui sont les Kurdes et ce qu'est le PKK. Je comprends que mes propos ne puissent pas sembler objectifs. Mais s'il vous plaît, allez demander aux Kurdes irakiens ce qu'est le PKK.