Monsieur le sénateur, votre question porte sur les effets de la hausse des prix de l’énergie sur les stations de ski.
Vous le savez, le Gouvernement a mis en place, assez tôt, plusieurs dispositifs d’aides et nous continuerons de les déployer. Les sénateurs et les députés élus de la montagne ont d’ailleurs eu des échanges avec Bruno Le Maire et moi-même.
Les régies sont pleinement intégrées dans ce dispositif : il est bien prévu – cela va mieux, en le répétant – que les régies qui ont une taille équivalente à celle d’une PME au sens européen, c’est-à-dire jusqu’à 250 salariés, sont couvertes par l’amortisseur électricité soit parce qu’elles ont une personnalité morale, soit parce qu’elles sont rattachées à une collectivité territoriale elle-même bénéficiaire du dispositif.
Il ne vous a pas échappé, monsieur le sénateur, que j’ai l’honneur d’être à la fois en charge des PME et du tourisme. Je suis proche des élus de la montagne et des acteurs économiques de ce secteur – je me suis rendue récemment au salon de la montagne.
Je veille avec beaucoup d’attention à ce que l’ensemble des régies soient accompagnées et, je vous le dis comme je l’ai dit à l’ensemble des élus de la montagne, si vous avez des exemples spécifiques de régie qui n’entreraient pas dans la grille que je viens d’évoquer, n’hésitez pas à me saisir. Au moment où je vous parle, je n’ai pas eu de remontée §particulière concernant ce sujet, même s’il n’est pas exclu que cela puisse arriver demain.
Pour conclure, malgré le tableau un peu noir que vous avez dressé, monsieur le sénateur, je tiens quand même à dire qu’il ne faudrait pas oublier les fantastiques résultats du secteur de la montagne. Les chiffres sont sortis hier : 42 % de nos compatriotes ont l’intention d’aller au ski au cours de l’hiver 2023 ; en janvier 2023, le taux d’occupation est en hausse de 17 % par rapport à janvier 2022 ; pour février, le taux de réservation est en hausse de quasiment 12 % par rapport à la même période il y a un an.