Comme l’a rappelé le Président de la République depuis sa campagne, et comme je le dis depuis le début, cette mesure concerne les carrières complètement cotisées, c’est-à-dire complètes, à taux plein. J’insiste sur ce point, car il s’agit non seulement d’une mesure forte pour valoriser le travail, mais aussi d’une défense de la nature de notre système.
Valorisation du travail, d’une part, qui ne doit pas se confondre avec une politique de minima sociaux, car comme je l’explique à ceux qui soulèvent cette question et qui comprennent l’argument, on ne peut pas imaginer un système de retraite qui distribue des pensions très supérieures aux salaires perçus pendant la carrière.
Défense de la nature de notre système, d’autre part, car il est important d’entretenir une saine différence entre l’assurance contributive et le minimum de pension. La retraite est une assurance, le minimum vieillesse est un minimum social : ce sont deux instruments différents pour deux objectifs distincts.
Pour les retraités actuels, environ 1, 8 million d’entre eux bénéficieront de cette revalorisation. Pour la moitié d’entre eux, soit 900 000 personnes, cette revalorisation sera comprise entre 70 et 100 euros.