Aujourd’hui, au Sénat, certaines choses doivent être dites clairement avant que nous n’entamions l’examen de ce texte.
Au vu du cadre imposé par le Gouvernement, que d’aucuns estiment contraire à la Constitution, je le redis avec la plus grande solennité : nous ne comprendrons pas et nous n’accepterons pas que le Sénat, via sa majorité, use de procédures visant à accélérer le débat, à l’abroger, à le tuer.
Nous n’accepterons pas que le droit constitutionnel d’amendement et la liberté de parole, tout aussi constitutionnelle, soient mis en cause !
Monsieur le président, allez-vous accompagner le Gouvernement et M. Macron…